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lycee michelet - Page 73

  • LES JOURNEES DU PATRIMOINE A VANVES ENTRE MICHELET ET RUSSIE

    Il sera beaucoup question durant ce week-end, de Russie et de Michelet. Notamment avec l’hommage de la ville rendu à Marina Tsetaïeva grâce à deux expositions prévues à l’initiative des Archives Municipales sur les grilles du parc F.Pic, et à la bibliothéque, une projection du doumentaire « Elégie de Paris : Marina Tsetaïev"a ce soir à 20H au théâtre qui sera suivid’un débat, précédé par la pose d’une plaque au 65 Rue JB Potin où elle a vécue et la parution d’un livre « La maison de Vanves »aux éditions du Cerf.... sur lesquels nous reviendrons demain.

    Mais ces journées du Patrimoine sont l’occasion de découvrir ou de re-découvrir un patrimoine aussi cher au cœur des vanvéens que de sa communauté scolaire : Le lycée Michelet. Avec une seule visite prévu à 14H samedi. Et une nouveauté cette année : Un livre est vendu depuis quelques jours dans les librairies de Vanves (15 €) intitulé « Le lycée Michelet entre cours et jardin » édité par les Editions du Bout de la Rue dont les bureaux sont juste en face des deux pyramides choisies comme couverture. L’auteur sera d’alleurs présent au lycée Samedi pour dédicacer son livre.

     

     

    MICHELET ENTRE COUR ET JARDIN

     

    Il s’agit d’un livre historique et actuel, signé par la journaliste Danielle Michéle-Chich qui avait déjà réalisée un livre semblable sur le lycée « Henri IV entre potaches et moines copistes », avec les photos de Matthieu Silberstein. « Ce livre a été fait dans l’esprit du lycée Henry IV.  L’objectif est de faire découvrir le lycée actuel et passé. Afin de permettre aux anciens éléves de retrouver l’ambiance de ce lycée. Il n’y a pas eu beaucoup d’évolutions en tant que bâtiments, perspectives, en dehors de leur réhabilitation et de leur réaménagement interne. Ce qui leur permet de retrouver des lieux où ils ont joué et travailler, même s’il n’y a plus ces grands dortoirs et réfectoires. Il montre le lycée actuel avec les filiéres artistiques, littéraires, les classes prépatoires, et permet de voir ce qui s’y déroule et s’y vit pour ceux qui ne le fréquentent pas » indique Francine Aurand (Edts du Bout de la Rue).

    La journaliste s’est imprégnié de ce lieu, a rencontre profs, éléves, anciens et actuels, personnels administratifs et de services, a demandé des témoignages qui sont présentés tout cru, avec les mots habituels de chaque témoin,  des anedoctes amussantes, et rappelé bien sûr ce qu’a écrit Maurice Druon sur ce lycée. Elle a rassemblée des documents anciens qui accompagnent les photos actuelles, et surtout expliqué ce qui s’y déroule aujourd’hui et qui pourront étonner, car il s’en passe des choses positives derrière ces hauts murs. Comme l’écrit Patrick Sorin dans la Préface, Michelet c’est « un lycée dont l’identité se situe entre histoire et modernité », « où les relations sont intenses jusqu’à être atypiques », « où il se passe toujours quelques choses », « qui a une âme, où l’on partage un sentiment rare d’appartenance » et « dont « la partition quotidienne est orchestrée dans la confiance et la sérénité »

    Enfin avec Francine Aurand et Joël Corno, cette journaliste et ce photographe ont crée ce livre, mis en page, dans un format un peu original, avec textes et photos. « Les premiers retours sont intéressants, car la plupart disent « c’est notre mémoire », « c’est l’esprit Michelien qui transparait » dont beaucoup ont la nostalgie. Ce lycée où beaucoup sont fiers de travailler, que ce soit les éléves, mais surtout leur parents impressionnés par la visite que le proviseur organise lorsqu’ils accompagnent le premier jour de la Rentrée leur enfant qui entre enn sixiéme at collége, que les professeurs et les proviseurs qui se sont succédés en laissant toujours des traces et constructives » indique Francine Aurand qui ajoute que « ce livre valorise la ville de Vanves ».

  • LA RENTREE SCOLAIRE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE SOUS TENSION

    Plus de 2000 écoliers rentreront en classes primaires ou maternelles aujourd’hui (2 151 durant l’année scolaire précédente dont 874 élèves répartis dans les 6 écoles maternelles et 1 277 dans les 6 écoles primaires).  Tout autant au collége Saint Exupery et au lycée Michelet. Mais voilà, si les conditions de cette Rentrée scolaire est tout à fait normale, l’ambiance est à la tension et à la polémique surtout dans le monde enseignant, à quelques jours de la gréve du 7 Septembre. Jamais une gréve n’avait été organisé juste après la Rentrée. Et les retraites n’en sont pas la seule cause. La meilleure preuve se trouve avec la Région Ile de France qui a mis en avant son rôle de « bouclier social » pour aider les jeunes à faire face aux initiatives gouvernementales alors qu’elle insistait l’année dernière sur une Rentrée très environnementale et durable.

     

    Les chiffres indiqués dans le rapport d’activités des services de la commune en 2009 et rendu pulic avant les vacances de cet été montrent les efforts réalisés par les services municipaux dans ce secteur de l’éducation : 372 écoliers ont participé aux 14 classes de découverte dont 9 à la Féclaz, 371 sont partis lors des 15 séjours organisés dans des centres de vacances, 600 sont accueillis en moyenne par jour dans les centres de loisirs maternels et élémentaires.  Le dispositif Jeunes Citoyens qui a remplacé  le CEL, permet d’organiser des activités sportives, artistiques et d’accompagnements scolaires  durant le temps périscolaire : 1242 ont fait du sports, 243 des activités artistiques et 83 ont bénéficié du dispositif Coup de Pouce. Enfin 268 238 repas pour les scolaires ont été servis en 2009 dans le cadre du contrat de restauration. Evidemment l’année scolaire précédente a été marquée par le déménagement de l’école du Centre dans des locaux provisoires au lycée Michelet pour la primaire et dans les locaux de l’ex-CPAM pour la maternelle, ainsi que le démarrage des  travaux de reconstruction des écoles et du Centre de Loisirs.

     

    SAINT EXUPERY SE NUMERISE

    Du côté de l’enseignement secondaire,  Saint Exupery fait parti des 24 colléges supplémentaires qui adhérent lors de cette Rentrée scolaire à l’Environnement Numérique des collèges publics (ENC 92)  et s’ajoutent ainsi aux 12 colléges déjà concernés. Ce programme met en place, de manière concertée avec l’éducation nationale, un systéme d’information destiné à mette en synergie plusieurs services : câblage à THD dans toutes les classes avec accès à INternet, diversification des équipements avec chariots multimédia, tableaux numériques actifs, Webcam, tablettes graphiques, agendas électroniques…, et surtout mise à disposition de ressources numériques à caractère pédagogique et utilitaire par le biais d’une plateforme logicielle de type Environnement Numérique de Travail (ENT). Elle est un véritable point d’accés unifié à un ensemble d’outils et de contenus pour les éléves, les familles et les enseignants. Ce dispositif global et unifié permet de travailler autrement la gestion de la vie scolaire, les contacts avec les familles, les contenus pédagogiques.

    Ainsi les principaux acteurs de la communauté scolaire et conseillers d’éducation peuvent gérer différents aspects de la vie scolaire : emploi du temps, répartition des salles et des heurese de cours. Les professesseurs et leurs éléves peuvent travailler ensemble dans des espaces personnalisés. Les parents ont la possibilité de visualiser le cahier de textes, les absences, les notes, les devoirs de leurs enfants, accéder aux informations de l’établissement.  Ce nouveau portail de services sera utilisable partout en France, depuis le collége le lieu de travail ou de vacances, le domicile, sur un smartphone. Pour cela le collége St Ex sera progressivement connecté en très haut débit dés la 1ére vague  bénéficiera d’un accés à l’internet fiable et sécurisé grâce à un réseau dédié.

     

    LA REGION BOUCLIER SOCIAL

    A Michelet comme pour les 469 autres lycées franciliens, la Rentrée s’effectuera ce matin en présence des élus régionaux (de gauche) siégeant dans leur conseil d’administration, pour manifester leur engagement et pour marquer leur opposition au désengagement de l’Etat auprès des lycéens et de l’éducation nationale (suppression de 50 000 emplois densignants en 3 ans, de la carte scolaire, réforle de la classe de seconde). La Région a décidé de jouer le bouclier social pour les jeunes lycéens face face à une  politique gouvernementale « qui mène à la mise en place d’une école à plusieurs vitesses », en prenant plusieurs initiatives dont certaines feront l’objet de délibérations lors du Conseil Régional des 30 Septembre et 1er Octobre, « pour œuvrer à la réussite de tous les éléves » :

    - La Région va instituer une tarification selon le quotient familial pour la cantine, qui sera expérimenté dans une vingtaine d’établissements avant sa généralisation. « Nous souhaitons une modulation des tarifs au plus près des critéres réels, ce qui n’est pas simple, pour définir le prix le plus bas et le plus haut. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé cette expérimentation ».

    - Elle va créer un observatoire de la réussite scolaire afin d’offrir un cadre d’analyse pour luter contre les inégalités territoriales, scolaires et sociales. « Il s’agit de travailler à la mise en place de la réussite scolaire, bien comprendre les blocages, et  limiter la concurrence et la géothisation des établissements, renforcées par la suppression de la carte scolaire ». 

    - Elle va mettre en œuvre une politique visant à limiter cette concurrence accrue entre lycées et une politique d’investissement visant à favoriser un ré-équilibrage territorial de l’offre de formation en faveur de villes ou quartiers populaires ayant accumulé du retard. Des principes qui seront mis en œuvre lors de la révision du PPI et du PPR (Programmes Prévisionnels d’Investissement et de rénovation des lycées).

    - Elle va développer la lutte contre les discriminations grâce à plusieurs mesures : Faciliter l’accés aux stages dans les entreprises pour les lycéens les plus discriminés, faire parrainer par les établissements les lycéens sans papier, c'est-à-dire des jeunes qui atteignant leur majorité, se voient confrontés brutalement à des invitations à quitter le territoire. « L’objectif de la Région est d’assurer leur régularisation pour qu’ils achèvent leur année scolaire, puissent se présenter aux examents et envisager de poursuivre leurs études ». 

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    CHEMINEMENT ET PLAQUES

    A l’occasion de la semaine du développement durable au lycée Michelet, une opération « Venez tous à Vélo à Michelet » sera réalisée entre le Carrefour de l'Insurrection et l’entrée de cet établissement scolaire. Un cheminement sécurisé  devrait être réalisé et sécurisé afin de permettre aux lycéens de circuler dans les deux sens alors qu’ils se fichent complètement du sens de circulation (lorsqu’ils sont à vélo), surtout rue Mary Beyssere.

    Cette initiative devrait s’accompagner d’une autre action demandée depuis longtemps par les riverains de la rue Jullien : Ils ont écrits, envoyé des mails, pour obtenir que la ville installe des plaques de rues à l’angle des rues Raphael, Berthelot, Murillo et de la place du Maréchal Leclerc, pour indiquer aux visiteurs et étrangers à la ville que c’est bien la rue Jullien où ils se trouvent. Car même lorsqu’ils les invitent à se référer au terminus du bus, encore faut il qu’il y en ait, il n’y a pas de plaques indiquant que l’on s’engage dans la bonne rue. Vanves recéle d’ailleurs de beaucoup d’histoires concernant nos plaques de rues : la meilleure n’est-elle pas cette voie entre l’hôtel de ville et le monuments aux morts qui, voilà quelques temps, commençait avec des plaques indiquant « rue Guy Mocquet » pour se terminer en « avenue Guy Mocquet » selon le sens dans lequel on l’empruntait.

     

    VELIB EN BAISSE ?

    Le libre service Velib’ aurait connu une  baisse des abonnements d'environ 12% sur un an, alors que le succès ne se dément pas puisque les 71 millions de trajets ont été dépassés ou sont sur le point de l’être. Interrogée sur une baisse d'enthousiasme pour ce mode de transport relatée par la presse, ses initiateurs ont reconnu que, selon les mois, des baisses pouvaient atteindre 20% mais qu'elles étaient de l'ordre de 12% de mars 2009 à mars 2010. Ils imputent ces baisses notamment au froid hivernal, mais aussi parce que Vélib' a incité les parisiens et franciliens à s'équiper de vélos personnels. « On voudrait aussi simplifier les procédures de réabonnement et nous travaillons à une meilleure régulation dans les stations » ont-ils ajouté. Ils n’empêchent qu’à Vanves, certains stations sont particulièrement vide, notamment devant la librairie du lycée (Michelet) ou devant Audiens.

     

    POLOGNE : DES VANVEENS BOULEVERSES

    Vanves compte parmi ses habitants beaucoup de personnes originaires de ce pays cher au cœur des français, avec ou sans attaches familiales qui ont été bouleversés par les événements de samedi dernier. « Katyn ! C’est un symbole ! » s’exclamait l’un d’eux quelques heures après l’annonce de ce drame, samedi dernier lorsqu’il montait au marché. « C’est un deuxième Katyn » ajoutait il bouleversé parlant de « polonais français anéantis », comme ses beaux parents pour lesquels il a l’habitude de ramener des photocopies des articles des journaux polonais quotidiennement. Depuis samedi cela ne suffit plus, car ils recherchent sur le satellite les chaînes polonaises, et il les abreuve de tout ce qui peut être écrit ses derniers jours sur la Pologne face à ce nouveau drame, grâce à Internet,  auquel beaucoup de français ne peuvent pas rester indifférent car il y avait des personnalités dans cet avion dont les noms sont inscrits dans l’histoire toute récente de la liberté retrouvée : Anna Walentynowicz, cofondatrice de Solidarnosc, Janusz Kurtyka historien ayant rejoint l’institut de la Mémoire, Ryszard Kaczorowski, dernier dirigeant du gouvernement polonais en exil à Londres durant l’occupation nazi et qui se considéra comme le seul représentant légal de la Pologne jusqu’à l’accession de Lech Walesa à la présidence de son pays.